Le frère Joseph Nemi Ngui publie aux Éditions Saint-Augustin Afrique Le Moi pur et l’acte d’être, un ouvrage philosophique de 550 pages, fruit de sa thèse de doctorat.
Le livre fait le portrait d’Edith Stein, phénoménologue, théologienne et philosophe allemande d’origine juive. À 31 ans Edith Stein demande le baptême et se converti au christianisme avant de devenir sœur Thérèse de la Croix en 1933 au Carmel de Cologne. Elle est mise à mort en 1942 dans le camp d’Auschwitz où elle était déportée pour avoir dénoncé les atrocités nazies et écrit directement au pape pour faire avancer de la position de l’Église catholique contre « l’idolâtrie de la race ».
Canonisée en 1998 par le page Jean-Paul II, Edith Stein a laissé une somme d’œuvres philosophiques que frère Joseph nous fait découvrir tout particulièrement sous l’angle de la réconciliation des courants du phénoménologue Husserl et du philosophe Saint-Thomas d’Aquin. Il nous dit d’elle » Qu’elle a marqué son temps en conciliant la science, la sagesse, la mystique et la sainteté jusqu’au martyr « .