En ce début d’année en Éthiopie, les Frères de Saint-Jean veulent rendre grâces pour la fécondité apostolique des trois frères qui les ont quitté en juillet/août : frère Athanase, après 8 ans de présence, parti à Yaoundé pour être formateur au noviciat ; frère Lazare de la Mère de Dieu et frère Yohanis partis à Rimont (pour continuer leurs études de théologie. Trois nouveaux frères rejoignent la mission d’Addis Abeba : frère Moïse-Étienne, déjà arrivé, et les frères Marie-Van et Matthieu de la Croix qui arriveront en octobre afin d’aider frères Philippe-François, Benoit-David et Paul-Clément.
Pendant la saison des pluies à Addis Abeba la capitale de l’Éthiopie prend un tout autre visage. Mais le mauvais temps et le froid n’enlèvent pas leur détermination à continuer les travaux et les activités grâce notamment grâce à la présence de trois jeunes volontaires de l’œuvre d’Orient en mission courte d’un mois : Hortense, Pierre et Sébastien, venus soutenir Louis pour 6 mois jusqu’au 15 novembre 2021.
Construction d’une réserve d’eau de pluie
Sous le seuil du Temple, de l’eau jaillissait en direction de l’orient, puisque la façade du Temple était du côté de l’orient.
L’eau descendait du côté droit de la façade du Temple, et passait au sud de l’autel.
L’homme me fit sortir par la porte du nord et me fit faire le tour par l’extérieur, jusqu’à la porte qui regarde vers l’orient, et là encore l’eau coulait du côté droit. Ézechiel 47, 1-2
Après la chapelle sortie de terre et inaugurée en 2021, les frères ont lancé un nouveau chantier de taille afin de voir retenir cette fois, et ne pas laisser se perdre, l’eau si précieuse qui fait jaillir l’abondance. Les efforts depuis juin se concentrent donc sur la construction d’un grand réservoir d’eau de pluie de 70 m 3 au pied de la chapelle pour accroître la capacité de stockage d’eau en prévision des huit mois de la saison sèche, pour les toilettes et le jardin.
L’excavation de terre et de roches sur trois mètres de profondeur, à la pelleteuse d’abord, puis à la main, ce qui n’est pas sans rappeler l’origine des fameuses églises monolithiques et rupestres de Lalibella qui ont été excavées dans le tuf rose qui domine la vallée. L’échafaudage, entièrement réalisé en bois d’eucalyptus a permis de coffrer puis de couler les parois de la citerne.
