Quelles sont les missions des Frères de Saint-Jean en Nouvelle-Zélande ?
Avant toute chose il est essentiel de préciser que seuls trois frères partagent la vie du prieuré et la mission, ce qui en fait, au côté du prieuré de Terrebonne au Canada, l’un des effectifs les plus réduits de la Congrégation. Mais vous n’imaginez pas l’ampleur de leur apostolat ! En effet, frère Sean Mary, frère Philip et frère Michael Therese ont pour mission principale de gérer une grande paroisse dynamique au milieu de la ville de Christchurch, et simultanément, l’aumônerie universitaire.
Un réforme diocésaine d’envergure
Il y a près de deux ans, l’évêque a réformé le diocèse en fusionnant 12 des principales paroisses en cinq. Avant cela, les frères se « contentaient » d’assemblées réunissant 900 fidèles assistant à la messe dominicale. Leurs vies ont changé lorsque le nombre est passé à 1800 dès lors que les frères se sont vu confier la charge de trois églises au lieu d’une. Malgré le flux continu de réunions de planification que cela a déclenché, ce fut une belle expérience qui s’est traduite par l’opportunité d’effectuer un réel changement. Les frères espèrent ainsi contribuer à la Nouvelle Évangélisation et former ainsi la bulle culturelle qui mène à la sainteté. Ce travail remplit leurs journées et week-ends d’ateliers, de parcours Alpha, de divers groupes, de ministère auprès des jeunes, de retraites universitaires parmi tant d’autres actions. Cela a transformé la vie des frères et a un effet immense sur la paroisse.
Confions-les dans cette immense responsabilité afin qu’ils puissent continuer à jouer leur rôle missionnaire dans cette formidable initiative diocésaine.
Histoire de l’Église catholique en Nouvelle-Zélande
En 1838, les premiers missionnaires catholiques arrivés sur le territoire pour convertir les Maoris sont venus de France. Puis la Nouvelle-Zélande est devenue colonie britannique et l’Église catholique a d’avantage été destinée aux colons, irlandais pour beaucoup, qu’une mission d’évangélisation. Confession chrétienne majoritaire, l’Église catholique touche une communauté très diversifiée représentant, selon un recensement de 2013, plus de 12% de la population, soit près de 500 000 personnes.