Frère Marie-Vianney Juvenel a publié le 15 septembre dernier Faut-il toujours suivre sa conscience ? Un mal peut-il être un bien ?, aux éditions Artège.
La conscience morale au-delà des préjugés
Pour répondre à la question de ce qu’est la conscience morale il faut répondre en même temps à toutes les grandes questions que pose l’éthique humaine.
L’éthique humaine est-elle une éthique du bonheur, de l’amitié, de la prudence, des vertus, de la conscience ou de la loi naturelle, de l’utilité ?
Quelle place chacun de ces aspects y prend-il ?
Comme l’affirment Aristote et Saint Thomas, agir humainement c’est agir selon la raison dans son exercice pratique. Car agir comme une personne humaine c’est, sous la conduite de la raison, réaliser dans son existence et s’épanouir dans les biens inscrits comme finalité dans notre humanité, c’est-à-dire dans une nature toute entière assumée par la raison (ou par l’esprit).
Qu’est-ce donc que la raison pratique ? Comment l’amour et la connaissance, ou la volonté et la raison s’y articulent-ils ? Quel est le rôle de la prudence, des autres vertus, et quel est celui de la conscience ? À quoi la conscience mesure-t-elle le bien et comment ? La conscience est-elle le censeur de l’agir ou la faculté de connaître le bien humain, la réalité humaine sous la « ratio boni » ; quel est son rapport à la prudence ? Pourquoi dit-on qu’il faut toujours suivre sa conscience et par quoi faut-il compléter cette affirmation ? Que change le régime de la grâce chrétienne dans l’éthique humaine et l’exercice de la conscience ? Quels sont les obstacles à une bonne compréhension de la conscience ?
Ce sont toutes ces questions qui sont abordées dans cet ouvrage, dans la lumière de la philosophie réaliste, de la théologie thomiste et du magistère de l’Église.
Frère Marie-Vianney est diplômé en philosophie de l’université catholique de Fribourg et de l’université d’Aix-en-Provence.
La presse en parle
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